Je suis ton frère, Ambrières !

Sujet: Je suis ton frère, Ambrières ! Jeu 21 Mar 2013 - 18:59

Quelle histoire, quelle histoire aurait dit l'autre ! Ce même autre n'aurait jamais pu croire une semaine auparavant qu'Ambrières retrouvait son frère, et que son frère retrouvait Ambrières. Le jeune bourbonnais-auvargnat n'avait que peu de souvenirs de ce Maine qu'il n'avait pas eu l'occasion de découvrir en profondeur, surtout ces derniers temps.
Mais la réunion de la "famille", quoi que ça risquait de se transformer en maffia, l'enjouait au plus haut point. Il avait hâte de rencontrer ses deux soeurs, et il était venu avec la future, ou du moins l'espérait-il, belle-soeur.
Enfin bref, ils étaient là, le voyage avait été, ô miracle, somme toute tranquille et agréable, il faut dire que la compagnie l'était énormément : ils étaient jeunes, beaux et propres !

Le jeune homme s'adressa au garde à l'entrée.

Bonjour à vous.

Et de sourire, ça ne fait jamais de mal.

Nous sommes, désignant Albine, ici pour rencontrer votre maître, le Vicomte, est-il présent ?

[La joueuse d'Albine aura sûrement un peu de retard... Wink

]

Messages : 10 Date d'inscription : 23/05/2009

Roberto n'avait pas été prévenu de l'arrivée du couple. C'est donc de son caractère brusque qu'il rétorqua aux jeunes gens lui faisant face.

B'jour.

Vous savez ... tout l'monde veut rencontrer le Vicomte d'Ambrières ... Qui dois-je annoncer ?

Il gonfla les biceps, bien que cela ne se voit nullement sous l’armure ... mais le complexe d'infériorité dont souffrait le garde n'avait nul mesure. Et c'est le menton haut qu'il jaugea ses têtes inconnus ... à tord mais ça, il ne le savait pas encore ...

Messages : 7 Date d'inscription : 22/03/2013

Le chemin s'était déroulé sans embuche. Étrange que de se rendre ainsi à la rencontre de sa famille. Albine se souvenait de sa rencontre avec son frère ainé, et le choc d'apprendre même qu'elle avait un frère ainé ! Suivi de la déception de ne point avoir de sœur cachée quelque part.
Quelle bonheur d'avoir une famille, et à cet instant, Albine priait pour que la famille de Netan lui réserve bon accueil, qu'ils ne soient pas comme la sienne d'humeur très casanière...

A l'entrée, un garde plein de zèle, comme tous les gardes tente de montrer les muscles cachés sous son armure. Au moins, celui-ci ne les enverra pas directement aux écuries pour leur faire une blagounette.

Elle regarde Netan, lui laissant le plaisir de s'annoncer lui-même, tout lui pressant la main, espérant que le fait de ne point être attendu ne le blesse. Elle lui sourit tendrement et lui fait un clin d'oeil. Mais tout de même, rien que pour cela, elle aurait bien jeté sa besace à travers le heaume du garde, mais cela ne se fait pas, et ne marquerait pas leur arrivée sous les meilleurs hospices...

Elle reste donc bien sage et souriante.

Sujet: Re: Je suis ton frère, Ambrières ! Ven 22 Mar 2013 - 18:06

Cela devait manifestement être un garde réticent aux sourires et aux politesses. Très bien ! Il faisait valoir ses muscles et sa diligence à accomplir son ouvrage. Dim avait été inspiré de l'embaucher.
Mais il n'allait pas falloir qu'il toise le jeune homme trop longtemps, et sa compagne encore moins.

Bien, dites-lui alors que c'est son frère qui le demande, ainsi que sa potentielle, et espérée, belle-soeur.

Et qu'il ne lui dise pas que Dim n'a pas de frère !

Messages : 7 Date d'inscription : 22/03/2013

Oh ! Un large sourire béat vient orner le visage d'Albine.

Elle reste là plantée comme une courge, mais une courge heureuse et même plus que ça. Oh bien sûr, il restait encore quelques détails à régler... négocier avec papounet, que ses parents rentrent de voyage, négocier avec papounet.

L'intention était là. youpi tralala. Elle aurait bien fait mille folies, mais en fait, elle reste plantée là dans le sol, son sourire figé sur son visage, à la limite de l'évanouissement.

Messages : 10 Date d'inscription : 23/05/2009

Le garde eu un moment de silence, pleine réflexion oblige. Il se répéta les mots clés de ce qu'on venait de lui dire. Analyser, il devait analyser la situation ... son maitre ne lui pardonnerai pas une erreur de plus ...
Si c'était vraiment son frère il devait le laisser entrer ...
Et si c'était pas son vrai frère mais que c'était le frère d'un faux frère qu'il croyait vrai ... et si tout simplement c'était son cousin ...
Mais alors pourquoi se dire frère ... un cureton ? ...
Mais les clercs même frère ne mente pas au divin blond ...
Et si c'était le frère du Vicomte reconvertit dans les ordres ... c'était probable ...

Au bout d'une bonne minute de paupières affolées et grimaces perplexes, le garde revint à lui.

Hum ... Bien Sire, Dame, bienvenue à Ambrières. Je vous en prie la vérité est au bout de l'allée.
Vous ne pourrez pas manquer le Château ... C'est le seul dans les parage.

Je vais de ce pas prévenir le Vicomte. Un valet va vous emmener jusqu'au Salon dans la cour d'honneur.

Sujet: Re: Je suis ton frère, Ambrières ! Sam 23 Mar 2013 - 7:33

Eh bien, le garde devait établir un traité de Théoligie sur le sujet. Ou peut-être s'était-il endormi debout ? Ou surchauffait-il ?
Le jeune homme ne voulait cependant pas interrompre l'intense effort de réflexion, et profita du moment pour jauger plus en détails les lieux et glisser à Albine.

Tu vas voir, je suis persuadé que cela va être fort agréable.

Les jardins, du moins de part la vue qu'il en avait depuis le portail d'entrée, semblaient de bonne taile et bien entretenus. Mais brisons là avec les considérations jardinières : le garde sortait manifestement de son songe.

Merci à vous. Nous allons donc suivre le valet, en espérant ne pas nous perdre.

Quoi que se perdre équivaudrait à un exploit, le château trônant et détonnant au centre de l'allée qu'ils empruntaient.

Messages : 7 Date d'inscription : 22/03/2013

Contempler le garde en pleine réflexion était des plus amusant. En cet instant, Albine n'était pas du tout compatissante, quoique un brin tout de même, car elle retenait son rire...

Elle offre un doux sourire à Netan qui tente de la rassurer, et les voici maintenant entrés. Il est vrai que les jardins sont des plus beaux. Allez zou on avance, les petites fleurs, les oiseaux devront patienter.